L'histoire
J'ai grandi avec l'histoire de l'ile de Bolama, connue à l'époque coloniale pour sa production de noix de coco. Grande fan moi-même de la coco, je l'utilise sous toutes ses formes et j'étais frustrée de ne pas voir de transformation locale. Du côté de Caracol, pendant la saison, vous trouvez d'énorme tas de coques débourrées qui partent à la poubelle. Dans le cadre de mes recherches sur l'économie bleue de Gunter Pauli, j'ai découvert une vidéo montrant l'utilisation des coques pour les transformer en charbon écologique.
Le concept
Ecologique, car issu de déchets mais surtout, ce charbon permettra à terme de stopper la déforestation, surtout de mangrove, essentielle à la sauvegarde de la faune aquatique sur tout le littoral Bissau-Guinéen.
La coque, une fois carbonisée est réduite en poudre puis mélangée à un liant et compressée. Cette compression, manuelle ou mécanique, permet une plus longue combustion que le charbon de bois classique.
La suite
Ce principe de carbonisation peut être utilisé avec d'autres déchets agricoles comme le maïs, la canne à sucre, les coques de cacahuètes ou de noix de cajous. Il faudra miser sur le marketing et s'approcher des ONG de conservation ambientales pour pousser le lobbying en notre faveur.
Le financement
Le plus gros investissement sera d'acquérir une "mota-carro", une moto "remorque".
Le terrain vague peut-être trouvé parmi nos contacts ou auprès de la Mairie de Bissau (loué pour une somme raisonnable).
Il s'agira ensuite de s'équiper avec les futs, les pelles/brouettes et le nécessaire de protection.
